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Points de vue des citoyens ordinaires
22 avril 2017

MERCI, MONSIEUR HUGO

« Pour qu’un scrutin politique soit valable, il faut trois conditions absolues : premièrement que le vote soit libre ; deuxièmement que le vote soit éclairé ; troisièmement que le chiffre soit sincère. Si l’une de ces conditions manque, le scrutin est nul ». (Napoléon le petit, II, L’Absolution).

Pour le scrutin du 23 avril, il ne fait aucun doute que la première et la troisième condition énoncées par Victor HUGO sont remplies. Mais, s’agissant de la deuxième, le doute est permis. Certes, du point de vue de notre auteur, qui ne vise que la liberté de la presse (« là où il n’y a pas de liberté de la presse, il n’y a pas de vote », n’est-ce pas M. ERDOGAN ?), le problème ne se pose pas : la presse est libre en France, et cela déplaît puisque certains candidats (un au moins) se permettent de faire siffler ces gueux de journalistes dans leurs réunions électorales. Mais est-ce suffisant ? Les candidats n’ont-ils pas, eux aussi, certains devoirs ? Ne doivent-ils pas éclairer les électeurs en leur présentant clairement ce qu’ils se proposent de faire, s’ils sont élus ? Ne doivent-ils pas d’abord s’adresser à la raison en évitant des affirmations infondées (sur un cabinet noir) ou ridicules et indécentes (sur l’absence d’attentat qui eût été la conséquence de leur exercice du pouvoir) ? En bref, ne devraient-ils pas considérer les électeurs comme des adultes intelligents et responsables plutôt que comme des gogos à qui l’on peut en faire accroire ?

Non, le vote du 23 avril n’a pas été éclairé par la campagne électorale, et par la faute des candidats eux-mêmes, ou tout au moins de certains d’entre eux. La campagne électorale a été nulle, voilà la vérité. 

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